« Un entrepreneur est quelqu’un qui saute d’une falaise et construit un avion dans sa chute » selon Reid Hofmann, cofondateur de Linkedin. Je trouve l’image très évocatrice.
A mes yeux, l’entrepreneur n’est ni suicidaire, ni complètement inconscient, quoique forcément un peu téméraire. Il a le plus souvent méticuleusement repéré le terrain (la preuve, il a un business-plan…), mesuré son risque, parfois même avec des consultants aguerris.
Le porteur de projet a donc de l’élan lorsqu’il saute dans l’entreprenariat et réalise (1) qu’il est au-dessus du vide (2) que son avion de papier n’est pas adapté pour le vol long-courrier.
De nos premiers exercices, je garde l’image de multiples trous d’air dans les courants ascendants des contacts prometteurs et des premières opportunités.
Le trou d’air, c’était l’attente souvent fébrile d’un retour, l’angoisse d’un besoin mal estimé ou l’appréhension d’une relance trop anticipée ou trop tardive après chaque émission de devis.
Jusqu’à la réception d’une commande, mêlant le soulagement à la satisfaction de cette courte victoire.
Et pour les devis tombés à l’eau, il s’agissait d’essayer de comprendre pour améliorer. Systématiquement.
Pour passer de la survie au développement.