Dès la création de notre société s’est développé le sentiment étrange que la grande majorité des start-up évoluait dans un monde très différent du nôtre. Leur positionnement semblait si limpide. Leur valeur ajoutée évidente. Mon premier réflexe a été de douter de notre monde. Notre création (la première) avait été un processus complexe et la traversée de la fameuse « Vallée de la mort » a été une période difficile.
Au fur et à mesure que l’avenir s’est éclairci, la confiance en notre modèle s’est renforcée. Notre monde était bien réel. Mais le décalage persistait.
Rien n’y faisait, cette petite voix revenait à presque chaque lecture d’un article sur une start-up : « Quelle est sa réalité économique ? A-t-elle déjà des clients ? Du CA ? Y’a-t-il déjà seulement un produit ? … ».
Et j’ai compris : j’espérais trouver dans ces communications les traces d’une réalité et d’un vécu paradoxalement dissouts dans le storytelling.
Jusqu’à donner une image de l’entreprenariat à l’opposé de sa réalité faite de sueur, de ténacité, de remises en question, de petites victoires, de trajectoires et d’équilibres à réajuster en permanence.
C’est cette réalité que j’aimerais partager en toute subjectivité dans une série de posts à venir, #VieDeStartup. Partants ?